Op-ed in the Toronto Star by Dr. Nav Persaud
Pharmacare announcements have not made people healthier before. The confidence-and-supply agreement between the Liberals and NDP promises only a plan for pharmacare by 2025. So we will hear more announcements about pharmacare, but will medicines ever be included in our publicly funded health system?
Money is the reason dental care was promised but pharmacare was not. Pharmacare will save billions of dollars by reducing the price for each pill. The current patchwork system ratchets up drug prices as private insurance companies, which provide employer-based plans enjoyed by around 60 per cent of Canadians, take a percentage of each claim. So high drug prices are incentivized in Canada where medicines are less expensive in countries such as New Zealand, Australia and the United Kingdom.
Lower prices were supposed to arrive in Canada. Five years ago the Trudeau government promised to tackle high prices for patented drugs by using prices in countries like New Zealand to set price ceilings. Implementing this change was supposed to be a step toward pharmacare. Five years ago then-Health Minister Dr. Jane Philpott said “Canadians are going to see that we are going to be able to save [them] in the order of billions of dollars per year.”
L’annonce du programme d’assurance médicaments ne garantit pas une baisse des prix
Article d’opinion du Dr Nav Persaud dans le Toronto Star
Les annonces faites au sujet de l’assurance médicaments n’ont jamais amélioré la santé de la population. L’accord de confiance entre les libéraux et le NPD ne prévoit qu’un plan pour l’assurance médicaments d’ici 2025. Nous continuerons de recevoir des annonces concernant l’assurance médicaments, mais posons-nous la question : les médicaments seront-ils un jour pris en charge par notre système de santé publique?
Pour des raisons financières, on a promis des soins dentaires, mais pas l’assurance médicaments. En réduisant le prix de chaque comprimé, l’assurance médicaments permettrait d’économiser des milliards de dollars. L’actuel système fragmenté fait grimper le prix des médicaments. Les compagnies d’assurance privées, qui fournissent les régimes d’employeur dont profitent environ 60 % des Canadiens, prélèvent un pourcentage sur chaque demande de remboursement. Le Canada favorise donc les prix élevés des médicaments, alors que les médicaments sont moins chers dans des pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Royaume-Uni.
Une baisse des prix était censée se produire au Canada. Il y a cinq ans, le gouvernement Trudeau avait promis de s’attaquer aux prix élevés des médicaments brevetés en utilisant les pratiques de pays comme la Nouvelle-Zélande pour fixer des prix plafonds. La mise en œuvre de ce changement était censée être une étape vers l’instauration de l’assurance médicaments. Il y a cinq ans, la ministre de la Santé de l’époque, la Dre Jane Philpott, avait déclaré : « Les Canadiens vont constater que nous sommes en mesure de leur faire économiser des milliards de dollars par an. »