Alberta’s safe-supply committee is missing an opportunity to protect people from harm

Lire cet article en français

Op-ed in The Globe and Mail by Zoe Dodd, Eris Nyx, Corey Ranger, and Mark Tyndall

In December, the Alberta government set up a committee to consider the merits of providing access to a regulated supply of pharmaceutical-grade drugs, also called safe supply, in response to the continuing drug-poisoning crisis.

This crisis has killed more than 27,000 Canadians since 2015, and there is no end in sight. The introduction of fentanyl, unpredictable drug combinations and other deadly contaminants into the drug supply has resulted in a protracted massacre of people who were already being left behind.

As a group, we have declined the invitation to appear before the Alberta government’s committee. We feel that this is a deeply flawed process and that the conclusions have been predetermined. While we remain committed to saving lives through providing access to a safer drug supply, we refuse to lend any credibility to the process.

While governments across Canada have largely been sitting on the sidelines as this crisis has unfolded, Alberta’s United Conservative Party has taken an aggressive stance against people who use drugs by actively opposing harm-reduction interventions, targeting both evidence-based supervised injection sites and injectable opioid agonist treatment programs. The government has instead promoted abstinence-based treatment programs and tougher law enforcement.

Further, its safe-supply committee clearly lacks impartiality: It consists of only MLAs from the UCP. Members of the Opposition NDP walked away from the legislative committee. The party’s mental-health and addictions critic, Lori Sigurdson, described it as a “rigged process” after reviewing the list of more than 20 “experts” who were invited to present.

Le comité d’approvisionnement sûr de l’Alberta rate une occasion de protéger la population

Article d’opinion publié dans le Globe and Mail par Zoe Dodd, Eris Nyx, Corey Ranger et Mark Tyndall

En décembre, le gouvernement de l’Alberta a mis sur pied un comité chargé d’examiner les avantages d’un accès à un approvisionnement réglementé en médicaments de qualité pharmaceutique, également appelé approvisionnement sûr, en réponse au problème persistant des intoxications médicamenteuses.

Cette crise a tué plus de 27 000 Canadiens depuis 2015, sans que la fin ne soit en vue. L’introduction du fentanyl, de combinaisons de médicaments imprévisibles et d’autres contaminants mortels dans l’approvisionnement en médicaments a provoqué un carnage chez des personnes qui étaient déjà marginalisées.

En tant que groupe, nous avons décliné l’invitation à comparaître devant le comité du gouvernement de l’Alberta. Nous pensons que ce processus est profondément déficient et que les conclusions ont été préalablement établies. Alors que nous restons déterminés à sauver des vies en donnant accès à un approvisionnement en médicaments plus sûrs, nous refusons d’accorder une quelconque crédibilité à ce processus.

Alors que les gouvernements de tout le Canada sont restés en retrait face à cette crise, le Parti conservateur uni de l’Alberta (PCU) a adopté une position ferme à l’encontre des personnes qui consomment des drogues en s’opposant activement aux interventions de réduction des risques, ciblant à la fois les sites d’injection supervisés fondés sur des données probantes et les programmes de traitement des agonistes opioïdes injectables. Le gouvernement a plutôt encouragé les programmes de traitement fondés sur l’abstinence et l’application plus stricte de la loi.

De surcroît, son comité d’approvisionnement sûr manque manifestement d’impartialité : il est composé uniquement de députés du PCU. Les membres de l’opposition du NPD ont quitté le comité législatif. La porte-parole du parti en matière de santé mentale et de toxicomanie, Lori Sigurdson, a qualifié le processus de « truqué » après avoir examiné la liste de plus de 20 « experts » invités à faire une présentation.

Read The Article